La gourmandise peut prendre aussi une forme plus sournoise : celle de la jouissance en toute chose, celle du jouisseur qui ne supporte pas le moindre déplaisir, qui évite les désagréments en zappant. Quand il voit arriver un rendez-vous ennuyeux, un travail répétitif, il pense immédiatement au prochain bon moment , au plaisir qui s’annonce… le film de ce soir, un dîner sympa, etc. Il vit rarement dans l’instant présent. Il surfe sur les émotions agréables.
Le péché du jouisseur prend alors de multiples formes : fuite des responsabilités, refus de s’impliquer, absence de fiabilité, négligence à finir un travail, manque de parole, instabilité, etc